Chapitre 7 : ESQUISSE DE LA SOCIÉTÉ COMMUNISTE – CULTURE
5. Internet deviendra beaucoup plus sûr et fiable.
5.1. Déconstruction d'Internet
La popularisation et la commercialisation généralisées d'Internet, qui ont débuté au milieu des années 1990 comme si l'on attendait la dissolution de l'Union soviétique, ont provoqué des changements sociaux si profonds dans le monde qu'il ne serait pas exagéré de parler de nouvelle révolution industrielle.
Cependant, si l'on examine l'histoire de l'Internet capitaliste et que l'on évalue ses avantages et ses inconvénients, il est juste de conclure que les inconvénients l'emportent sur les avantages Actuellement, Internet demeure dans un état d'anarchie, sans surveillance officielle ni arbitre neutre, offrant davantage d'avantages aux utilisateurs malveillants qu'aux utilisateurs bien intentionnés.
L'état actuel d'anarchisme sur Internet est trop dangereux pour être célébré sous couvert de « liberté d'information ». Parallèlement, la censure d'Internet imposée par les gouvernements, mise en œuvre par certains pays sous prétexte de garantir la sécurité d'Internet et d'éliminer les fausses informations, est un système néfaste qui entrave la liberté d'information et, in fine, la liberté d'expression.
À cet égard, l’infrastructure sociale de l’Internet sera héritée dans la société communiste à venir, mais plutôt que d'être divisée en deux extrêmes : l'anarchie et l'oppression, une déconstruction audacieuse d'Internet sera menée sous l'angle de la « liberté et du contrôle de l'information ».
En conséquence, l’Internet communiste sera plus sûr et plus fiable qu’il ne l’est aujourd’hui, et remplira pleinement sa véritable valeur en tant que système de réseau d’information qui relie les gens à distance, contribuant à la coopération sociale, qui est le but même du communisme.
5.2. Création d'une Organisation mondiale de l'Internet
L'Organisation mondiale de l'Internet serait un organisme mondial de régulation de l'Internet, fondé sur la politique de « liberté et de contrôle » mentionnée précédemment, et serait établie en tant qu'agence spécialisée du Commonwealth mondial. Sa structure pourrait être similaire à celle de l'actuelle fédération des fournisseurs d'accès à Internet et ne viserait pas nécessairement à centraliser les fournisseurs d'accès à Internet à l'échelle mondiale.
Cependant, dans une société communiste où l'économie monétaire est en voie d'abolition et où les services de télécommunications sont généralement restructurés en services publics gratuits, il est fort probable que les fournisseurs d'accès à Internet soient regroupés et transformés en sociétés de production dans chaque zone.
L'Organisation mondiale de l'Internet serait également dotée d'une organisation de renseignement Internet composée d'un grand nombre de pirates informatiques d'intérêt public, chargés de surveiller et de démasquer les groupes de pirates informatiques malveillants utilisant Internet à des fins abusives. Elle serait également dotée de fonctions de sécurité assurant un système permanent de surveillance et de prévention du réseau mondial, utilisant des techniques de piratage autorisées par un mandat judiciaire préalable.
5.3. Ombudsman de l'Internet
Afin de lutter efficacement et rapidement contre les atteintes aux droits en ligne et les dommages causés par les fausses informations, qui font partie intégrante du monde d'Internet depuis longtemps, une puissante organisation de protection civile, équivalente à la Tribune, est nécessaire.
Cependant, pour garantir la liberté d'information, un système de médiation semi-privé doté de fonctions quasi judiciaires serait plus adapté qu'une institution judiciaire comme la Tribune. Il serait souhaitable de ne transférer les dossiers à la Tribune que lorsque le contenu de l'affaire est jugé approprié pour son traitement.
Des médiateurs Internet devraient être nommés dans chaque zone, avec pouvoir de proposer des recours juridiques en cas d'infractions en ligne, d'émettre des avertissements appropriés et de prévenir la diffusion de fausses informations ayant un impact social particulièrement important.
Dans le cadre de ce médiateur Internet, un organisme spécialisé de surveillance d'Internet, chargé de vérifier les infractions et la véracité des informations, devrait être créé, permettant un suivi constant et des enquêtes du médiateur.
5.4. Système de diffusion d'informations qualifiées
Le Système de diffusion d'informations qualifiées est un système mondial de certification volontaire qui certifie officiellement les personnes ayant suivi une formation professionnelle pour diffuser des informations en ligne de manière précise et appropriée. Cette formation et cette certification constituent également une responsabilité importante de l'Organisation mondiale de l'Internet.
Ce système trouve également son origine dans la politique communiste de « liberté et contrôle de l'information ». Bien qu'il n'interdise pas formellement la diffusion d'informations sans qualification, les personnes qualifiées sont tenues d'afficher leurs qualifications et leur numéro de certification, qu'elles soient identifiées par leur nom ou anonymement, lorsqu'elles diffusent des informations à des personnes non identifiées. Les destinataires des informations pourront vérifier et rechercher le numéro de certification.
Cela augmentera la crédibilité des informations diffusées par des personnes qualifiées et permettra aux destinataires de l’information d’utiliser l’expéditeur qualifié ou non qualifié comme un critère puissant pour déterminer l’authenticité de l’information.
Par ailleurs, un système officiel de qualification de la presse, comprenant formation et examen, sera mis en place pour les journalistes, qui ne sont actuellement soumis à aucune qualification officielle, sauf en Italie. Dans ce système, une distinction sera faite entre les qualifications de journaliste professionnel et les qualifications de journaliste citoyen non professionnel, et lorsque chaque journaliste qualifié publiera des informations en ligne, il sera tenu d'afficher son vrai nom et ses qualifications de journaliste à l'aide d'un numéro de certification.
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